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Afrique de l'Ouest : ouverture à Cotonou d'un dialogue de haut niveau sur les architectures de paix xinhua news transbordement COTONOU, 18 septembre (Xinhua) -- Un dialogue régional de haut niveau sur les architectures de paix, organisé sur le thème "Réflexion sur le renforcement de la gouvernance et des mécanismes de consolidation de la paix en Afrique de l'Ouest", s'est ouvert jeudi à Cotonou, la capitale économique du Bénin.
L'objectif principal de ce dialogue est de renforcer les architectures nationales, locales et régionales pour la paix au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Ghana et au Togo, en promouvant la collaboration régionale afin de répondre collectivement aux menaces transnationales pesant sur la paix et la stabilité régionales, selon une note remise à la presse à l'ouverture de la rencontre.
Prenant la parole lors de l'ouverture, le ministre béninois de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seïdou, a souligné que ce dialogue se tenait à un moment où le continent est confronté à des défis sécuritaires d'une nouvelle ampleur, notamment l'extrémisme violent et le terrorisme.
Il a rappelé que, il n'y a pas si longtemps, ces phénomènes restaient marginaux en Afrique, mais qu'ils se sont progressivement répandus sur le reste du continent, en particulier en Afrique de l'Ouest.
Pour sa part, la coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Bénin, Amiratou Sar, a estimé que pour faire face efficacement aux défis sécuritaires actuels de l'Afrique de l'Ouest, il convenait d'élaborer des stratégies fondées sur les ressources et expertises disponibles au niveau national afin de renforcer la coopération régionale.
Elle a estimé que la lutte contre l'insécurité exigeait des efforts coordonnés et harmonisés entre les Etats de la sous-région ouest-africaine.
Cette rencontre de deux jours rassemble 74 experts nationaux et régionaux, dont des acteurs institutionnels de haut niveau, des responsables politiques, des organisations de la société civile, des dirigeants communautaires et religieux, ainsi que des organisations de femmes et de jeunes, des groupes de réflexion et d'autres parties prenantes. Fin
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