La Chine apporte sa sagesse et sa force à l'essor du Sud global (universitaire sénégalais) xinhua news transbordement BEIJING, 23 september (Xinhua) -- La Chine, pays ayant réalisé un progrès économique et social inédit au cours des dernières décennies, a non seulement accompli son propre developpement pacifique et inclusif, mais aussi apporté sa sagesse et sa force à l'essor du Sud global, ce qui a contribué au multilatéralisme d'aujourd'hui, selon Cheikh Ibrahima Niang, universitaire sénégalais et membre du And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS) du Sénégal.
DEVELOPPEMENT PACIFIQUE ET INCLUSIF
"En 40 ans, sans empiéter sur la liberté d'aucun autre peuple, la Chine a accompli un développement économique que l'Occident n'a pu réaliser pendant plus de 200 ans (...)", a écrit M. Niang dans son article intitulé "La Chine, le Sud émerge avec le vent d'Est", paru le 9 septembre sur le site d'information sénégalais "Enquête+".
En outre, le pays a plutôt réalisé un développement inclusif, a-t-il noté. "En effet, en 40 ans, la République populaire (de Chine) a fait sortir de l'extrême pauvreté plus de 800 millions de personnes pour éradiquer définitivement ce fléau à l'intérieur de ses frontières. A ce jour, les cinq accès sont assurés à tous les Chinois: la route, l'eau, l'électricité, la téléphonie et l'Internet", a-t-il énuméré.
RELATIONS DE BON VOISINAGE
Au delà de son propre développement, la Chine s'efforce toujours d'entretenir des relations amicales avec des pays voisins et ceux de la région.
"Elle accompagne ses voisins en s'ouvrant à eux et en les assistant dans la construction d'infrastructures routières et ferroviaires de pointe, mais aussi dans la mise sur pied de parcs industriels de transformation agricole, énergétique et minière, de production de biens et de fourniture de services. Ceci a fortement contribué à faire de l'Orient un véritable centre des échanges commerciaux", a observé M. Niang.
Dans ce contexte, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) est rapidement devenue le premier partenaire commercial de la Chine, qui entretient aussi d'excellentes relations fraternelles avec ses nombreux voisins à travers l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), a-t-il fait remarquer.
De telles relations de bon voisinage ont grandement facilité le déploiement de l'Initiative la Ceinture et la Route, dont le but ultime est de faciliter la connexion et les échanges sous des voies multipolaires, a estimé M. Niang, constatant que pour ce faire, la Chine construit dans les pays impliqués un ensemble d'autoroutes, de lignes de chemins de fer, de ports, d'aéroports, de réseaux de télécommunications, mais aussi assiste ceux-ci dans le transfert de technologies avec des facilités d'entrée dans ses universités et la formation massive de techniciens sur place.
IMPLICATION DANS DES PLATEFORMES INTERNATIONALES
La volonté de la Chine d'œuvrer à la réalisation d'un monde multipolaire est également manifeste dans son implication dans certaines plateformes transcontinentales, a noté l'universitaire sénégalais.
"C'est le cas avec les BRICS plus où les pays participants sont surtout motivés par le besoin de se soustraire à tout diktat et de préserver leur souveraineté pour un développement économique indépendant. C'est également le cas quand la Chine a invité le monde entier à la fondation de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII). Même l'Afrique y est représentée avec la présence de l'Egypte, de l'Afrique du Sud, du Nigeria, entre autres", a-t-il remarqué.
Sans oublier sa coopération avec l'Afrique, avec qui la Chine mène des dialogues collectifs et la coopération pragmatique à travers le Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA). En 2009, la Chine est devenue le principal partenaire économique du continent africain, a rappelé M. Niang, souligant que la Chine accompagne toujours le continent dans la prise en charge de ses trois problèmes majeurs identifiés que sont le sous-développement des infrastructures, le déficit en travailleurs professionnels hautement qualifiés et les ressources financières insuffisantes.
"Le succès de l'Afrique et de l'ASEAN dans leur rapport gagnant-gagnant avec la Chine a inspiré toutes les autres parties du Sud global qui leur ont emboité le pas en formalisant elles aussi leurs relations avec Beijing." M. Niang a cité en exemple le Forum de coopération Chine-Etats arabes, le forum Chine-Communauté des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), le Mécanisme de coopération 17+1 entre la Chine et les pays d'Europe centrale et orientale et le mécanisme Chine-Asie centrale.
"Heureux donc de constater que le Sénégal a perçu la tendance et entend s'y inscrire résolument", a salué l'universitaire, qui souhaite voir son pays bénéficier davantage de sa coopération avec la Chine. Fin
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