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Les projets “petits et beaux” de la Chine favorisent le développement durable en Afrique xinhua news transbordement BEIJING, 24 octobre (Xinhua) -- Avec l'avancement de la transition énergétique en Afrique, la coopération sino-africaine dans le cadre de l'initiative "Ceinture et Route" évolue vers des projets "petits et beaux", plus ciblés et durables. Cette orientation vise à promouvoir un développement vert et durable sur le continent.
Au Mali, un projet de village solaire pilote, construit avec l'aide d'une entreprise chinoise, a permis d'installer 1.195 systèmes solaires domestiques hors réseau, ainsi que des lampadaires et des pompes à eau solaires, bénéficiant à des dizaines de milliers d'habitants.
Au Cameroun, plus de 400 centrales photovoltaïques rurales hors réseau ont été mises en service avec le soutien de la Chine.
Ces projets de proximité, axés sur les besoins des populations locales, améliorent concrètement le bien-être des habitants.
"Je crois que la construction conjointe de haute qualité de l'initiative 'Ceinture et Route' façonne l'avenir", déclare Dennis Munene, directeur exécutif du Centre Chine-Afrique de l'Institut africain de politique du Kenya.
Selon lui, cette initiative transforme la trajectoire de développement des pays du Sud global, favorisant non seulement le commerce et les échanges culturels, mais aussi le partage des bénéfices du développement.
En avril dernier, le projet égyptien Golfe de Suez II, d'une capacité installée de 500 mégawatts et réalisé par une entreprise chinoise, est entré en service commercial. Il produira chaque année environ deux milliards de kWh d'électricité, couvrant les besoins de plus d'un million de foyers.
"L'énergie électrique est la base de l'industrialisation africaine. La plupart des pays africains la placent au cœur de leurs priorités nationales", indique Méité Méké, président de l'Université de San Pedro en Côte d'Ivoire, ajoutant : "La Chine apporte un soutien complet à l'Afrique en matière de technologie, de financement et de formation, aidant ainsi les pays africains à atteindre progressivement l'autonomie énergétique."
Selon Kritan Bahana, rédacteur en chef du magazine sud-africain Foreign Affairs, la coopération énergétique de la Chine avec l'Afrique répond pleinement aux besoins de développement du continent et à sa stratégie de transition énergétique. Ces projets mettent l'accent sur la durabilité et favorisent la formation d'une main-d'œuvre qualifiée locale, un atout clé pour l'autonomie énergétique africaine.
Les chiffres montrent que la Chine a déjà formé plus de 220.000 professionnels dans les pays africains, tout en développant les ateliers Luban - des centres de formation technique implantés dans 15 pays africains, dont l'Egypte et l'Afrique du Sud. Fin
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